Rédiger une demande de financement ne se fait pas en un tour de main. À Imagine Canada, nous avons la chance de pour compter sur plusieurs spécialistes expérimentés. Parmi eux, Alex P., notre gestionnaire des partenariats, avec qui je me suis entretenue pour lui soutirer quelques trucs pour rédiger la demande de subvention que personne ne pourra refuser. Voici ses conseils, résumés en 5.
#1 : Faites vos recherches
Le succès de vos efforts de financement passe par une bonne recherche. Réservez suffisamment de temps pour dénicher des sources de financement potentielles de qualité, c’est-à-dire dont les priorités correspondent à celles de votre organisme. Petit truc : des outils comme Connexion subvention peuvent vous aider à trouver ce que vous cherchez.
#2 : N’hésitez pas à contacter les bailleurs de fonds
Envoyer une demande et espérer pour le mieux n’est pas assez. Contrairement à la croyance populaire, les bailleurs de fonds veulent vous entendre. En communiquant avec une source potentielle pour trouver réponse à vos questions, vous jetez les bases d’une relation qui pourrait s’avérer importante. Petit truc : Dans vos discussions, cherchez à bien saisir les objectifs du bailleur de fonds. Vous pouvez faire économiser du temps à tout le monde en confirmant l’admissibilité de votre projet, l’intérêt du bailleur de fonds, etc.
#3 : Personnalisez votre proposition.
Faire des envois de masses de demandes standardisées vous méritera certainement des refus. Au lieu de mettre peu de temps à finaliser plusieurs propositions, investissez donc quelques heures de plus dans une seule demande de qualité. C’est ce qui améliorera vos chances de succès. Petit truc : pour personnaliser votre demande de financement de la bonne façon, lisez attentivement les lignes directrices et exigences des bailleurs de fonds. Elles varient de l’un à l’autre.
#4 : Insistez sur le « pourquoi » plutôt que le « comment »
Si vous ne retenez qu’un seul conseil, retenez celui-ci : en rédigeant votre demande de financement, mettez l’accent sur les résultats et l’impact de vos activités plutôt que sur votre plan de travail et les processus. Les bailleurs de fonds ne pourront comprendre l’importance de votre projet, et de l’impact de leur financement, sans en connaître les motivations. Petit truc : pensez au « pourquoi » comme étant le résultat du « comment ». Les bailleurs de fonds veulent soutenir la solution d’un problème, pas le plan pour y arriver. Par exemple :
- Évitez le « comment » : nous avons besoin de 20 000 $ pour un projet de construction et de rénovation de notre centre jeunesse.
- Insistez sur le « pourquoi » : avec 20 000 $, nous empêcherons au moins 20 jeunes à risque de décrocher et ferons en sorte qu’ils poursuivent leurs études après l’école secondaire.
#5 : Mettez votre budget au diapason de votre proposition
Le dernier conseil, mais pas le moindre : alignez votre budget avec le contenu de votre demande. Le budget de votre projet est peut-être le dernier élément que vous ajouterez à votre dossier, mais il revêt une importance particulière. En effet, le budget témoigne de la crédibilité de votre organisation et de votre préparation à faire une réelle différence avec les fonds que vous espérez recevoir.
Alex Pryse est gestionnaire des partenariats à Imagine Canada. Auparavant, il a occupé plusieurs rôles axés sur la collecte de fonds et la rédaction de demandes de financement, entre autres auprès de Community Living Toronto et Casa-Pueblito.