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Collecter des fonds en 2021 : 5 tendances à suivre

Collecter des fonds en 2021 : 5 tendances à suivre

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Au fur et à mesure que la fin d’année approche, nous sommes nombreux à nous réjouir de pouvoir mettre 2020 derrière nous. L’année dont nous pensions qu’elle allait introduire une nouvelle décennie en grande pompe a plutôt porté un coup dur à notre moral, aux structures sociales et, bien sûr, au travail dans le secteur caritatif. 

Les organismes à but non lucratif (OBNL) rapportent une baisse de revenus de 30,6 % depuis le début de la COVID-19, et ces pertes pourraient atteindre entre 4,2 milliards et 6,3 milliards de dollars si nous ne réussissons pas à nous adapter aux nouvelles circonstances.

Keela et Imagine Canada ont dégagé cinq tendances émergentes dans le domaine des collectes de fonds pour vous aider à redresser la situation et préparer votre organisme à renouer avec le succès en 2021. Téléchargez le guide complet ici et découvrez des conseils, des stratégies, des listes de contrôle et plus.

1) Adopter la technologie

L’idée de recueillir des dons en ligne ne date pas d’hier. En effet, les dons en ligne ont augmenté de 10 % d’année en année (en anglais), et leur popularité grandissante parmi les organismes de bienfaisance et sans but lucratif s’accompagne de nouvelles technologies innovatrices mises au point pour rester à la hauteur.

Avant la pandémie, le marketing courriel était considéré comme le summum des communications des OBNL, mais d’autres canaux s’avèrent aussi efficaces, sinon plus. Les technologies mobiles, p. ex. les envois massifs et les initiatives de dons par texto, offrent aux grands et aux petits organismes la possibilité de créer des liens avec leurs supporteurs sans aboutir dans les fins fonds de leurs boîtes de réception. Qui plus est, avec un taux de clics de 4,2 % pour les messages de sollicitation envoyés par texto (en anglais) contre 0,56 % pour les messages envoyés par courriels, cette voie de communication mérite d’être explorée davantage en 2021

2) Cultiver vos relations autrement grâce à l’IA

On estime qu’en 2020, les organismes canadiens ont renvoyé 37 000 employés à temps plein et 46 400 employés à temps partiel. Au-delà de la peine liée à la perte de collègues, les organismes se voient contraints de devoir combler ces rôles laissés vacants avec des ressources de plus en plus limitées.

La rareté des ressources humaines nous amène naturellement à nous tourner vers des solutions artificielles (en anglais).

Avant de penser que l’intelligence artificielle (IA) est trop complexe, rappelez-vous que vous vous en servez probablement déjà (p. ex. quand vous parlez à Siri ou suivez les recommandations de Netflix).

Dans les applications conçues pour les OBNL, l’IA facilite les tâches administratives fastidieuses en épluchant de l’information sur les donateurs et les dons. Elle peut ainsi vous révéler bien des choses sur votre organisme en dégageant des tendances qui vous permettront de bonifier les relations avec vos donateurs et vous aideront à prendre des décisions pour optimiser chaque cent investie.

Le secteur à but non lucratif doit commencer à adopter ce genre de technologie. Après tout, bien que 89 % des OBNL (en anglais) pensent que l’IA peut rendre les organismes plus rapides, plus intelligents et plus efficients, seulement 23 % d’entre eux utilisent ces solutions. 

2021 Fundraising Guide

3) Comprendre les conséquences du multiculturalisme 

Considérant qu’un Canadien sur cinq est né à l’étranger et que plus de 320 000 nouveaux arrivants s’installent au pays chaque année, la voie à suivre ne laisse aucun doute : il est grand temps d’aller à la rencontre de tous les groupes qui composent la mosaïque philanthropique canadienne.

À l’heure actuelle, le potentiel que représentent les nouveaux arrivants et les Canadiens de deuxième génération en matière de dons s’élève à 1,7 milliard de dollars. À un moment de grandes incertitudes économiques dues à la COVID-19, ce potentiel est l’équivalent d’une bouée de sauvetage pour le secteur.

Mais comment pouvez-vous puiser dans ce bassin de donateurs jusqu’à maintenant sous-représentés? Commencez par votre organisme. En effet, il a été démontré que les équipes diverses sont plus intelligentes (en anglais) et produisent de meilleurs résultats que les équipes homogènes.

Une fois que votre équipe reflète mieux la mosaïque des collectivités canadienne, jetez un coup d’œil au rapport d’Imagine Canada sur les comportements en matière de dons et de bénévolat des Canadiens issus des communautés multiculturelles et servez-vous-en comme référence stratégique pour votre organisme de bienfaisance, fondation ou OBNL.

4) Le grand transfert de richesse

Le grand transfert de richesse (en anglais) aura des effets sur toutes les sphères de notre économie, dont le secteur caritatif. L’expression renvoie au transfert de richesse qui se produira dès la prochaine décennie entre les baby-boomers à la retraite et les millénariaux. La valeur des fonds transférés est estimée à 1 billion de dollars au Canada (en anglais) seulement.

On s’attend à ce que le mouvement de tout cet argent d’une génération à une autre soit accompagné d’un bouleversement profond du paysage philanthropique. Il sera important de connaître vos donateurs et leurs habitudes numériques pour rester au fait et vous doter des outils nécessaires pour profiter de leurs habitudes en matière de dons.  

Selon M+R Benchmarks (en anglais), bien que les dons soient majoritairement effectués à partir d’un ordinateur de bureau, un nombre étonnamment élevé de donateurs décident de donner après avoir interagi avec une publicité de l’organisme sur un appareil mobile. Ainsi, sur les appareils mobiles, le taux de conversion sur les pages de don est de seulement 9 % (contre 21 % sur les ordinateurs de bureau), mais 45 % des conversions sur les ordinateurs de bureau sont liées à une interaction précédente du donateur avec la publicité d’un organisme sur son appareil mobile. Autrement dit, si votre site Web n’est pas adapté aux appareils mobiles, vous passez à côté des dons de la jeune génération.

5) Confiance et reddition de compte

2021 s’annonce comme une grande année en matière de transparence et de responsabilité des organisations, et pour cause.

    

Rappelez-vous le scandale du mouvement UNIS (en anglais), comment l’organisme a été fustigé dans les médias, et comment cette perception a pris de l’ampleur au point où six Canadiens sur dix (en anglais) estiment qu’il y a eu un abus de confiance important.

Pour guérir cette plaie et se munir contre les critiques futures, les organismes de bienfaisance et OBNL doivent se doter de processus transparents pour leurs opérations, leurs activités, leurs partenariats et leur structure salariale. C’est ce qui permettra de créer un lien de confiance avec vos supporteurs, de renforcer leur engagement et d’augmenter vos dons de 53 % en moyenne [les données démontrent que les donateurs sont plus généreux envers les organismes transparents (en anglais)]. En d’autres mots, si votre organisme n’est pas transparent, vous offrez la chance à d’autres d’attirer vos donateurs potentiels.

Pour développer des normes transparentes dans votre organisme, utilisez le Guide du Programme de normes d’Imagine Canada pour investir dans la confiance en 2021.

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Avec un OBNL sur quatre qui craint de devoir mettre la clé sous la porte après cette année, il est crucial de s’adapter, de se réinventer et de reprendre des forces. Plutôt que de réagir, c’est le moment pour agir et prendre les devants, tandis que nous mettons la dernière touche à l’année 2020.

Les principes de base n’ont pas changé. Les relations avec les supporteurs, les donateurs et les autres parties prenantes sont la clé du succès, mais les plateformes sur lesquelles nous entretenons ces relations et réalisons nos stratégies se transforment.

Téléchargez le Guide des tendances en collecte de fonds 2021 et jetez les bases de stratégies inclusives et numériques pour préparer votre organisme à l’avenir.

Nos auteurs invités s’expriment à titre personnel. Leurs opinions ne reflètent pas nécessairement celles d’Imagine Canada.

Narratrice de nature et organisatrice par tradition familiale, Sam prend tout autant plaisir à créer du contenu informatif qu’à coder des tableurs en couleurs. En tant que directrice de la commercialisation de Keela, un logiciel canadien de gestion des donateurs (gestion des relations-clients), elle est toujours à l’affût de nouvelles méthodes innovantes pour informer les organismes sans but lucratif et pour les aider à optimiser leur impact.

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